Neisseria gonorrhoeae
Neisseria gonorrhoeae est devenu un microorganisme multirésistant.
Les infections à gonocoques sont en augmentation constante. Elles sont souvent associées à d’autres maladies sexuellement transmissibles comme la chlamydia, le HIV, l’hépatite B ou la syphilis. Les résistances aux céphalosporines orales, aux quinolones et à l’azithromycine augmentent et la ceftrixone reste le seul antibiotique de première ligne. Afin de prévenir le développement de résistances, elle ne devrait être prescrite qu’à des doses plus élevées (-> Guidelines SSI).
Pour surveiller la situation en matière de résistance, il est important de baser le diagnostic du pathogène si possible sur des techniques de culture et pas seulement sur des méthodes de réaction en chaîne par polymérase (PCR). La réalisation de tests de résistance uniquement en cas d’échec du traitement peut conduire à une surestimation des taux de résistance.